«L'absurde, c'est tout sauf du n'importe quoi », prévient Stéphane de Groodt, expert en la matière. Ses glorieux prédécesseurs Ionesco et Beckett n’aimaient d’ailleurs pas beaucoup qu’on traite leur théâtre d’absurde, « un mot à la mode qui ne le sera plus » (Ionesco). Force est de constater que le genre a toujours le vent en poupe chez nos auteurs contemporains : Ribes, Topor, De Vos, Rassov s’amusent à faire voler en éclat les conventions culturelles, professionnelles, amicales, ou encore conjugales. Une variété d’écritures, mais avec un regard toujours incisif et décalé, tantôt tendre, parfois cruel, sur un monde qui ne tourne pas rond. Et si l’absurde, plus qu’un dogme, était avant tout un état d’esprit ?