DÄMON - El funeral de Bergman

  • Auteur(s)

  • Angélica Liddell
  • Mise en scène

  • Angélica Liddell

Plus d'infos

Des scènes de ce spectacle peuvent heurter la sensibilité du public. Il est déconseillé aux moins de 16 ans.

Distribution

Angélica Liddell, Ahimsa, Yuri Ananiev, Nicolas Chevallier, Guillaume Costanza, Electra Hallman, Elin Klinga, Borja López, Tina Pour-Davoy, Sindo Puche, Daniel Richard, Nemanja Stojanovic et la participation d'Erika Hagberg, David Abad

Résumé

Après avoir vu l’enterrement de Jean-Paul II à la télévision, le célèbre cinéaste suédois Ingmar Bergman, disparu en 2007, a soigneusement mis en scène son départ. Cercueil, vêtements, musique : tout était consigné par écrit à l’attention de ses proches. Aucun discours ni sentimentalisme n’était autorisé. Avant de mourir, Bergman avait établi la liste de ses “démons”: celui de la peur, de la colère, de la paresse, du contrôle, du ressentiment... À partir de là, dans ce spectacle qui n’est pas un hommage à Bergman, mais plutôt la “reconnaissance de son fantôme”, Angélica Liddell organise le défilé de ses démons intimes, nous invite à nous confronter à notre propre devenir, et fait de la scène une force cathartique pour conjurer l’effroi devant l’inconcevable. Vieillir est une tâche ardue, dit-elle, paraphrasant Schopenhauer. Puisse le théâtre nous y aider.

Pourquoi faut-il voir cette pièce ?

UN ADIEU EPOUSTOUFLANT. Angélica Liddell, artiste géniale et fantasque, a consacré sa dernière création au grand cinéaste Ingmar Bergman, dont l’œuvre comme ses rapports compliqués avec les journalistes l’ont toujours inspirés. Mais son règlement de comptes avec la presse n’est pas le sujet du spectacle. L’hommage à Bergman, la messe de ses funérailles revisitée sur scène est surtout le prétexte à confier sa peur de la mort et de la décrépitude. Dans une suite de tableaux très expressionnistes, elle défonce les remparts de l’humanité contre sa propre monstruosité, mettant à jour tout ce qu’elle a de plus cru et de sordide. Micro en main, elle occupe toute la scène, hurlant ce que personne n’ose dire, pas même dans ses pires fantasmes. Certes, on est malmené, mais dans cette course contre la mort, il y a surtout une célébration du vivant.

Avis de la presse :

"Ces funérailles de Bergman ne doivent surtout pas être celles de l’art." Théâtral magazine

"La performeuse, héroïque, livre un monologue rauque et convoque ses démons, le temps d’une cérémonie ensorcelante." Télérama

"Un spectacle qui m'a donné l'impression d'être vivante." Fabienne Pascaud (Le Masque et la Plume)

"Une performance cathartique et punk" Les Inrocks

Tournage

Réalisation Stéphane Pinot. Cour d'Honneur du Palais des papes, Festival d'Avignon 2024. Production La Compagnie des Indes.