Monstres

Au théâtre, quand les monstres sont de sortie, la jubilation est maximale. D’abord, parce qu’on ne voit rien, on ne peut qu’imaginer. Ensuite, parce que le théâtre est l’endroit idéal pour approcher de près les monstres et essayer de déceler chez eux l’endroit où disparaît l’humanité. Dans la salle à leur contact, on vibre. Et cet effet est décuplé grâce aux caméras qui amplifient le jeu des acteurs dans les moindres détails.

Monsieur Kolpert
  • UN CADAVRE EXQUIS - On rit mais on ressort glacé d’effroi. Le miroir tendu était à peine déformant, un peu grossissant tout de même. Le metteur en scène Christophe Perton mène cette danse de mort sans temps mort, entraînant ses cinq excellents comédiens dans un jeu hautement vitaminé.
Richard III
  • GLAM ROCK : A l’été 2014, Thomas Jolly allumait le Festival d’Avignon avec son Henri VI, 18 heures de Shakespeare sur fond de culture pop rock ! Il en fut remercié par le Molière 2015 du metteur en scène d'un spectacle de Théâtre Public. Dans la foulée, le voilà qu’il s’attaque à la suite de la saga, au très sulfureux, tyrannique, sanguinaire et difforme Richard III. Thomas Jolly nous emmène dans un immense clip théâtral et musical, fait de tréteaux et de passerelles comme dans un show au Zénith, de jeux de lumières puissants, de chansons rock à reprendre en chœur… Entre théâtre et spectacle, sa version modernisée et gothique est pleine d’inventivité et d’inspiration variées, on retrouve avec plaisir la patte libre et épique de Thomas Jolly. Mon royaume pour un Jolly !
Les amis du placard
  • AMITIE 3.0 - Dans ce spectacle, Gabor Rassov propose une farce noire dans la lignée de Ionesco ou Jarry, d’une audace rare dans le théâtre moderne. Didier Bénureau y est d’un comique imparable dans sa noirceur et sa drôlerie. Une pièce qui fait du bien parce qu’elle va sur les plaies de la société.