Les fausses confidences

  • Auteur(s)

  • Marivaux
  • Mise en scène

  • Jean-Louis Thamin

Distribution

Cécile Sanz de Alba, Frédéric Constant, Patrice Kerbrat, Amélie Gonin, Claude Brécourt, Anne Fournet, Laurent Letellier, Dimitri Rataud, Cléribert Sénat

Résumé

Dorante -qui doit épouser Marton-, aime Araminte -qui doit épouser le comte. Aidé de son ami Dubois, il va tenter de la séduire et de changer l’ordre des mariages… L’intrigue semble d’abord amoureuse, mais voilà : Araminte est riche et Dorante tout désargenté. Amour ou affaires ? Jeu de rôles ou jeu de massacre ? Derrière le charme d’une atmosphère policée et d’un dialogue spirituel, l’absence de scrupules ou de morale est frappante ; qu’il soit épris d’Araminte ou de sa richesse, Dorante est prêt à tout pour atteindre son but et fait peu de cas des moyens… Un chef d’œuvre de perversité, où Marivaux sait préserver la bienséance pour parler d’une cruauté raffinée qui ne se repère pas dans le discours.

Pourquoi faut-il voir cette pièce ?

Pièce trouble pour aliénations amoureuses, Les fausses confidences nous plonge dans un univers de victimes consentantes et d’amours vénéneuses, voire vénales : proies des sentiments et prédateurs opportunistes sont ici bien difficiles à distinguer, car Marivaux semble jusqu’au bout cultiver l’ambiguïté. C’est cet inquiétant et subtil décalage entre les apparences et les motivations profondes des êtres que Jean-Louis Thamin a voulu travailler, en gardant justement tout l’apparat des costumes et des décors d’époque.

Avis de la presse :

« Une véritable réussite. » Le Journal des Spectacles

« Du ravissant décor de Jean Haas aux éclairages subtils de Patrice Trottier, tout est fidèle à l’esprit de l’auteur, à sa légèreté, à son refus de s’appesantir, à son pessimisme souriant. » Valeurs actuelles

« Un bijou au mécanisme retors : c’est toute l’ambiguïté de Marivaux. » Le Figaro

Tournage

Production La COPAT en association avec TV5 - Réalisation Philippe Miquel - filmé en mars 2005 au Théâtre Silvia Monfort